Patrimoine

Chapelle Notre Dame du Bout du Pont (près du pont qui enjambe l’Arize) ou Notre Dame des 7 Douleurs :

Retable baroque : 17éme ;

Plafond peint du 18éme. M.H. : 17/04/1950.
Construite en 1662 ; des restaurations furent entreprises en 1724, financées par la marquise de Foix-Rabat. Endommagée par la crue de l’Arize de 1727, puis réparée (plaque commémorative en pierre gravée posée en 1728).
décor intérieur (17éme)
Cloche : 1410 avec armoiries

Il existait de “toute ancienneté” sur la paroisse au bout du pont de l’Arize une petite chapelle dédiée à la “Mère de Dieu”. Seuls quelques privilégiés pouvaient y pénétrer ce qui décida la communauté à faire bâtir une chapelle plus spacieuse. Ce ne fut qu’en 1662-1663 que celle-ci fut construite. Elle fut emportée par une crue de l’Arize en 1727 et le mobilier fortement endommagé.

Mais les habitants relevèrent la chapelle dès 1728. Elle ne présente aucun caractère archéologique.

Un retable du XVII° siècle garnit la totalité du chevet plat. Ses proportions sont impressionnantes : six colonnes salomoniques au feuillage doré partagent l’ensemble en trois parties. Au centre, sur le tabernacle en bois doré se trouve un petit baldaquin vide que surmonte une statue Notre-Dame de Pitié sous un dais de bois doré. De part et d’autre des bas-reliefs : à droite - le bain de l’Enfant Jésus ; à gauche - la Nativité. Au-dessus du tabernacle un petit bas-relief montre Jésus portant sa croix. Deux grandes statues : à gauche Saint Jean et à droite Sainte Marie-Madeleine encadrent la Vierge. Sous ces statues et dans le registre inférieur, de part et d’autre de l’autel, petits bas-reliefs, assez maladroits et en bois sculpté polychromé et non doré sont des illustrations anecdotiques ayant un rapport avec la crue de 1727. A droite est sculpté un cavalier, gentilhomme portant perruque et manteau long, qui essaie de traverser un fleuve en courroux. A gauche un homme essaye de manœuvrer une barque sur des flots impétueux. Le plafond à caissons peints de fleurs, signe marial et de têtes d’ange mérite l’admiration.
(Cl. Aliquot, conservateur des Antiquités et Objets d’Art de l’Ariège, docteur en histoire)

Église saint André :

Construite à la fin du 14éme.Restaurée en 1818 et en 1842 et réparée après l’inondation de 1875 ; chemin de croix et mosaïque de Léon Zack.

Eglise cimetèrale saint-André (signalée en mauvais état en 1724)

Le château de Baillard

La Place à couverts