Le budget déplacement constitue le second poste de dépenses des ménages après le budget logement. Il s’agit donc d’une problématique majeure à prendre en compte, d’autant plus sur un territoire où les revenus des ménages apparaissent faibles.
Rappelons que 60 % des actifs résidant sur le territoire ne travaillent pas sur leur commune et 46 % des actifs résidant sur l’Arize travaillent dans un territoire extérieur. Or, 80 % des actifs utilisent la voiture pour se déplacer ce qui peut représenter des coûts considérables pour des ménages à faibles revenus. Les tableaux ci dessous illustrant les coûts de déplacements engendrés selon le mode de transports utilisés.La diminution des coûts par l’usage de transports en commun est considérable.
N’oublions pas que le nombre d’actifs travaillant à l’extérieur du territoire est considérable, les principaux pôles d’emploi se trouvant à l’extérieur du territoire. Cela implique donc que les actifs venant s’installer sur le territoire et travaillant à l’extérieur doivent disposer de revenus assez élevés pour couvrir les dépenses liées à la mobilité. Le risque de ne pas disposer d’un réseau de transport en commun fonctionnel et adapté aux actifs travaillant à l’extérieur pourrait être que des personnes aisées arrivent sur le territoire et participent à une augmentation des coûts de l’habitat.
Exemples :
•Près de 360 actifs du canton de l’Arize, travaillant sur leur commune de résidence, utilisent le véhicule individuel pour se rendre sur leur lieu de travail … Soit des déplacements en majorité inférieurs à 5 kms.
•Près d’une centaine d’actifs travaillant sur Toulouse, dont :
•Près d’une centaine d’actifs travaillant sur Foix, dont :
Source : Viamichelin, Ademe et INSEE